4 jours de folie dans le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni !!!

IMG_7924Uyuni est un bourg un peu tristounet battu par les vents et le froid qui se situe au beau milieu de nulle part. Il n’y a pas grand chose à y faire… si ce n’est déguster une pizza en famille un soir d’hiver austral en attendant avec impatience le lendemain matin puisque nous devons y retrouver nos amies Florence et Magali qui arrivent de La Paz vers 8h00, après 12 heures de bus de nuit! (sans compter la journée et demie d’aéroport en aéroport…).

La nuit est froide… tellement froide que les vitres de la chambre gèlent, nous imposant de nous réfugier sous quatre couvertures de laine de lama!

Les retrouvailles sont géniales! J’ai l’impression que je les ai quitté hier! Je les accueille avec mon plus beau sourire (comprenne qui pourra… 😉 !) . Que ça fait du bien de retrouver des amis pendant cette parenthèse itinérante! Et de ce point de vue-là, on peut dire que nous avons été particulièrement gâtés cette année! Nous sommes donc ravis d’agrandir la tribu des Coloriés ces trois prochaines semaines! Leur arrivée et leur énergie nous font un bien fou car il faut bien le dire; nous sommes un peu fatigués par tant de mouvements, de trajets, de découvertes… La vie de TDMondistes n’a rien à voir avec d’interminables grandes vacances.

Les filles ont passé une bonne nuit en bus cama dans un fauteuil-couchette spacieux et avec du chauffage… comme quoi c’est possible de voyager confortablement en Bolivie… (compagnie Omar).

Nous avons environ une heure devant nous avant d’être rejoints par notre guide pour ces prochains jours. Notre dessein? Partir quatre jours en jeep et en autosuffisance à travers le désert bolivien du Sud Lipez et du Salar d’Uyuni, qui se trouve être la zone la plus aride du Monde. Vers 10H00, David passe nous chercher à l’hôtel et nous sommes au complet, sept au total! Le feeling passe bien avec lui d’entrée de jeu malgré la barrière de la langue et, après de courtes présentations, nous chargeons les sacs sur le toit du 4X4 qui va bientôt nous conduire au beau milieu d’un rêve éveillé!

Nous sommes tous impatients, excités, heureux! Derniers achats avant le départ: gâteaux pour les enfants, bouteille de vin chilien pour les grands, 5L de surplus d’eau potable et du rudimentaire papier WC! Vamos! En route pour l’aventure!

Le 4X4 est confortable et chacun prend ses marques dans ce nouvel univers.

Les premiers kilomètres sont une délivrance car nous préférons tous les six les grands espaces naturels aux zones urbaines. David nous explique le circuit de cette première journée alors qu’Uyuni se perd dans la poussière du désert bolivien.

Direction le chemin des écoliers, l’aridité, la rocaille. La piste s’élance vers un no man’s land presque inquiétant au départ. Personne. Rien. Ni plante ni eau. Enfin quelques lamas sur le bas côté. Bientôt des vigognes aussi; qu’elles sont belles! Nous sommes tous sous le charme de ces animaux si élancés, si élégants! David nous apporte des précisions sur les différentes espèces de camélidés tout en chiquant ses feuilles de coca. Bon, c’est trop tentant, certains d’entre nous goûtent les petites feuilles séchées! Les impressions sont mitigées; j’ai découvert en mastiquant l’or vert local un arrière goût d’épinard cru… sans plus.

Après quelques temps de route nous atteignons le village de San Cristobal, au milieu du désert lui aussi. Il s’agit aussi d’une étape sur la route du Dakar. Une grosse église en pierre en impose sur la place et nous profitons de cette première escale pour nous promener sur le marché local où safran et épices en tout genre rivalisent de couleurs et d’odeurs. Des étals de viande de lama jouxtent fruits, légumes et sacs de céréales. Les boliviennes toujours vêtues de leurs lourdes jupes d’étoffe colorée, de leur tricot, de leur tablier et de leur chapeau melon sont nonchalamment assises derrière les stands, attendant l’acheteur.

Le teint clair, les yeux bleus et les cheveux blond-châtains d’Arthur les tirent de leur torpeur et leur visage se fend d’un sourire: « mui lindo! » . Puis Mag s’enquiert du prix du laurier local… goûte une sort de gélatine sucrée… et hop, nous voici de nouveau sur la piste.

A travers les paysages qui défilent derrière les vitres de la jeep, j’ai un peu le sentiment d’être assise dans une salle de cinéma où l’écran 3D s’animerait continuellement, enveloppant mon fauteuil d’images surréalistes, de décors improbables et mon imagination s’évade.

Au bord de la piste, près d’une ancienne enclose, David stoppe le véhicule et prépare notre déjeuner tout en refusant l’aide que nous lui proposons. C’est donc assis en tailleurs sur le sol aride qu’un quart d’heure plus tard nous dégustons notre premier lunch tous ensemble: délicieux!

C’est mon premier vrai désert et nous sommes bien loin de tout ce que nous avons déjà vu cette année. Personne à l’horizon, nous sommes sept dans la voiture et chacun se retrouve avec lui-même, face à lui-même. Cette expérience n’a pas d’équivalent, pas de prix.

Lorsque nous atteignons le Lago Négra, nous touchons du doigt de nouveaux panoramas, quelque part entre les décors du NOA et les couleurs de la Nouvelle Zélande. Une courte marche d’une vingtaine de minutes nous conduit de touffes herbeuses en coussins végétaux mous, piqués sur le marais. On s’enfonce, on rebondit. De gros oiseaux étranges, à mi-chemin entre l’oie et je ne sais quoi, s’envolent sur notre passage. Puis au terme de la balade, nous prenons un peu de hauteur afin d’embrasser d’un seul regard la lagune toute entière et les montagnes lointaines. Décor imaginaire d’un livre fantastique? Possible. Posés sur les rochers nous profitons en silence de cet endroit que mille mots peinent à décrire.

Premiers vrais échanges avec notre guide concernant son métier, ou plutôt ses métiers car David, lorsqu’il n’accompagne pas de voyageurs dans le désert, fabrique du pain. Il a même travaillé dans les mines quelques années lorsqu’il était plus jeune. Il est passionné par son travail et prend à cœur de nous fournir beaucoup d’informations sur le site et les conditions de vie des boliviens dans ce secteur.

En fin d’après-midi, nous arrivons à Villa Mar, un hameau où nous allons passer la nuit chez l’habitant, dans un gîte typique et par grand froid. La nuit, il fait jusqu’à -20 ou -25°C dehors et les gens vivent ici chichement, sans chauffage ni superflu. Nous sommes très bien accueillis et notre chambrée donne sur un couloir qui donne lui-même sur une cour fermée… ce qui l’isole du vent violent, du froid et de la poussière.

David nous prépare un goûter à base de boissons chaudes et de petits biscuits secs. Nous décidons d’affronter le froid et le vent pour découvrir le hameau. Un joli point de vue du haut des montagnes nous dégourdi fort bien les mollets et c’est avec une stupéfaction non feinte que nous découvrons comme un mirage à une cinquantaine de mètres de là, sur le plateau et nus-pieds, une femme agenouillée qui tisse une étole malgré le vent qui s’abat sur nous et qui nous recroqueville tout entier sous nos vêtements chauds, écharpes, bonnet et gants. elle semble ne pas souffrir du froid pourtant piquant. Nous engageons la conversation, une semaine lui est nécessaire pour fabriquer son étole!

Plus loin Mag repère un morceau d’avion fracassé sur la montagne. Accompagnée d’Arthur, elle s’aventure jusqu’à la carlingue rouillée et ils tombent nez à groins avec des cochons sauvages: retour illico près de nous.

En redescendant jusqu’au gîte, nous croisons deux très jeunes lamas dans un enclos qui se laissent caresser et nous sommes tous attendris tant leur museau est doux et leur poil soyeux!

Le soir venu, le vent très violent qui balaie Villa Mar nous force à regagner rapidement le gîte.

Après une bonne douche (froide pour certains) nous passons à table et la soupe de légumes nous réchauffe réellement le corps. Tout emmitouflés dans nos sacs de couchage, et chaudement vêtus, nous tentons de nous abandonner au sommeil malgré les températures qui baissent, qui baissent, une fois la nuit tombée. Nous enregistrons 5°C dans la chambre cette nuit-là, alors que la température extérieure tourne autour de -20°C.

Le matin est bien vite arrivé et dès l’aube, nous prenons notre petit déjeuner toujours tout emmitouflés. Le 4X4 est vite chargé et nous quittons Villa Mar pour entamer notre deuxième journée dans le désert.

Le matin dévoile une nature figée par la glace alors que la jeep trace la piste vers le Parc National Eduardo Avaroa. Une barrière s’élève une fois le droit d’entrée acquitté et nous découvrons alors collines verdoyantes, volcans, vastes étendues où les vigognes semblent être les seules maîtresses à bord…

Nous croisons quelques petits nandous locaux… dont j’ai oublié le nom…

Magali déclare le jeu des vigognes ouvert! Dès que l’un de nous en repère une (ou un troupeau), il remporte temporairement Willy, le koala en peluche offert par Liz à Arthur. Et c’est ainsi que l’animal passe de main en main à mesure que nous évoluons au milieu de cette nature intacte.

Passant les 4 000 mètres d’altitude, pas de malaise en vue. Le Salar de Chalviri nous donne un bon prétexte pour une baignade aussi surréaliste qu’inattendue… A 4 400 mètres d’altitude, les thermes de Chalviri sont constitués d’un bassin d’eau chaude naturelle qui nous offre une eau douce à 38°C, le nez au vent, les yeux tournés vers l’horizon, avec quelques flamants roses pour seule compagnie: Magique!

Chloé et Florence ne se laissent pas tentées par l’aspect unique d’une baignade dans de telles conditions… sans doute à cause du froid mordant qu’il faut affronter en maillot de bain pour rejoindre le bassin depuis le précaire vestiaire. Notre trempette durera sans doute plus d’une demie-heure: Pur Bonheur! Arthur en profite pleinement, comme un poisson dans l’eau!

Il faut cependant reprendre la route car la journée est encore longue avant d’atteindre notre prochaine étape.

S’en suit le désert Salvador Dali qui porte bien son nom: de magnifiques couleurs s’étirent à perte de vue, de la pouzzolane recouvre le sol lunaire,  des concrétions rocheuses aux formes incroyables semblent sortir de terre… nous sommes au cœur des Montres Molles… malgré le temps qui n’en finit pas de défiler!

Quelques temps plus tard nous atteignons les superbes Lagunas Verde et Laguna Blanca, au pied du volcan Licancabur et ses cimes enneigées qui marquent la frontière de la Bolivie avec le Chili. Cette montagne culmine à 5 950 mètres… de quoi nous donner le vertige! La Laguna Verde est exceptionnelle de part sa couleur unique, résultat d’un mélange d’arsenic, de manganèse et de soufre. D’un joli vert laiteux la lagune perdrait paraît-il de son éclat depuis quelques années… N’ayant pas d’élément de comparaison, nous l’avons trouvé superbe! Mais attention, elle est toxique et quiconque s’y frotterait s’y brûlerait! Face à elle, les rêveurs de passage ont empilé d’innombrables petites pierres, créant des tours singulières comme autant de vœux, pensées, prières… C’est à notre tour de participer à cet édifice minéral… Une fois de plus, le vent nous bat le visage et les mains: Vite tous à l’abri dans la voiture!

De retour au Salar de Chalviri, nous déjeunons au chaud dans le gîte d’étape, face au merveilleux panorama que nous offrent les sources thermales. David a encore cuisiné pour un régiment et c’est délicieux! Avant de repartir, nous observons un curieux animal, à mi-chemin entre un marsupial, un lapin et un écureuil: allez, un peu d’imagination!

Puis nous traversons les mouvementés bouillons du geyser de Manâna et ses fumerolles sulfureuses presque inquiétantes. Des airs de Nouvelle-Zélande en Bolivie…

La journée s’achève en beauté puisque la lumière de fin d’après-midi apporte un éclairage doux et sublime sur la Laguna Colorada, rougeoyante, où des flamants roses peu farouches se déplacent avec délicatesse tandis que les lamas viennent s’abreuver à quelques mètres de nous seulement. Chloé est enchantée par ce spectacle improvisé et tente de caresser les camélidés… La mousse sous nos pieds joue un rôle de trampoline végétal assez marrant: nous avons l’impression d’avoir des ressorts sous nos chaussures de rando!

Puis, en fin d’après-midi, nous rejoignons Huaylla Jara où nous passons la soirée et la nuit dans un gîte sympa, autour d’un poêle à mousse! Car ici, ni arbre ni forêt… alors c’est de la mousse morte et sèche que l’on brûle pour se réchauffer! La douche (à 2°C) fait quand même du bien et après une succulente soupe et quelques parties de UNO, nous ne tardons pas à nous endormir sur nos sommiers de pierre et nos matelas de paille!

Nuit glaciale. Petit déjeuner avec gants, bonnets et écharpes. Départ à l’aube. Premier arrêt à l’Arbre de Pierre où les vents battant le désert à plus de 165km/h sculptent la roche ocre et friable pour former d’étranges œuvres naturelles… Surréaliste!

Puis David emprunte le chemin de cendres du désert de Siloli où l’on circule comme sur des œufs… Au loin, les sommets enneigés toujours. Pas de végétation ici, ni âme qui vive! Notre chauffeur s’amuse parfois dans les descentes et on se prend au jeu, tous les bras en l’air. Parfois la piste est difficile, imposant à David la plus grande prudence et c’est avec une souplesse impressionnante qu’il parvient toujours à franchir les pires crevasses et les raides montées!

Notre chauffeur-guide-cuisto est extraordinaire! Polyvalent, agréable et aux petits soins, nous partageons avec lui cette expérience unique pour nous! D’ailleurs, nous avons même l’impression d’être les seuls dans cette immensité. David fait tout son possible pour nous éviter les caravanes de jeeps afin que nous ayons l’impression d’être seuls au monde! Parfois, nous croisons un véhicule en sens inverse mais l’horizon nous appartient le plus clair du temps!

Plus tard dans la matinée, nous traversons les quatre lagunes et Arthur est tellement conquis qu’il réclame à cet instant quelques journées supplémentaires dans le désert… Chloé se manifeste alors pour réclamer quant à elle une douche chaude…

Les balades en altitude constituent pour nous un franc succès car aucun de nous ne soufre du mal des montagnes. David nous offre donc ces possibilités dès que possible. Près de la lagune Altiplano Honda, nous sommes maintenant redescendus à 4 100 mètres, et nous profitons du spectacle de ce lac gelé pour faire quelques photos.

La troisième lagune, Hedionda,  est stupéfiante! Les flamants roses sont tout près de nous, un village coloré au loin illumine l’ensemble, et Didier et Arthur inscrivent sur le sol « Les Coloriés », face à la montagne… Magali a bien du mal à quitter l’endroit! Florence est conquise par ce début de parcours commun! C’est tellement joli que Chloé en tombe sur le derrière (au sens propre)!

Premier 4X4 de la journée croisé en sens inverse. Puis la dernière lagune, Canapa, bleutée, s’adosse sur les flancs du volcan Corina qui culmine à 5 850 mètres. C’est devant le spectacle des fumerolles (côté chilien) du Volcan Ollague (5 750m) que nous pris notre pause déjeuner. Du mirador composé de formes volcaniques ocre-orangé, nous avons profité d’un vrai instant de sérénité, en compagnie de David, autour de galets aux légumes, de riz et de légumes. Les formations géologiques nous donnent l’impression d’être sur une autre planète… merveilleux!

Notre guide a une devise: « Todos es possible, nada es seguro! » et c’est avec cette philosophie que nous abordons le reste de la journée… Nous quittons le désert pour entrer dans le Salar de Chiguane, éblouissant! (sorte de Jardin Rodin Volcanique). Court arrêt dans le village de San Juan, qui paraît assez riche comparé aux précédents… Premiers cactus candélabres à portée de main pour Florence et Magali. Les lamas se baladent en liberté dans les rues du hameau, c’est charmant.

Puis, quelques épouvantails dissuadent d’hypothétiques oiseaux dans les champs de Quinoa. Les femmes assises sur des tissus tendus à même le sol séparent le grain de la tige. La vie est rude ici.

Jusqu’au village de Puerto Chavira, les paysages sont désormais plus humanisés, les terres sont cultivées, de petites maisons de pisé isolées ponctuent notre parcours. Situé à 3 650 mètres d’altitude, le hameau se trouve aux portes du Salar d’Uyuni. Nous passons la nuit dans un hôtel de sel où, comme son nom l’indique, tout est réalisé en sel! Murs, sols, sommiers, tables, bancs, chevets… Le sel est ici omniprésent et c’est le gagne-pain des habitants. Arthur parcourt les environs et découvrent des ossements d’animaux, de lama ou de vigogne. Alors il décide de créer  son musée archéologique! Un boliviano l’entrée et nous sommes tous conviés! Puis, c’est le moment tant attendu d’une douche chaude et il y a la queue sur le banc de l’unique salle d’eau du gîte!

Dîner royal avec des lasagnes de légumes gratinées et du vin! La nuit fut douce à cette altitude puisque les températures ne sont descendues qu’à environ 10°C dans notre chambrée! Après une excellente nuit, nous quittons le gîte à 5h30 en direction du Salar d’Uyuni. David roule dans le noir complet, sur des pistes à peine dessinées… Quel métier! La Voie Lactée pour unique décor. A l’est une lueur apparaît peu à peu… le jour se lève et Arthur tient alors ces propos enfantins: « La lune a commencé à reprendre les bébés étoiles dans son ventre avant d’aller se coucher pour laisser la place au soleil. »

Lorsque nous arrivons à l’île Incahuasi, seul une autre jeep est déjà là. En effet, cet endroit est un rendez-vous incontournable pour savourer le lever du soleil sur le Salar. Le jour se lève paisiblement sur Uyuni et nous découvrons cette île de pierre entièrement recouverte de cactus candélabres, en plein milieu du Désert de Sel! C’est un spectacle inoubliable! Arthur a tellement froid qu’il retourne rapidement au 4X4 avec David. A cinq nous profitons de la magie de ce lieu unique! Les couleurs sont sublimes, le décor est parfait! De retour sur le sel ferme , en contrebas, nous rejoignons Arthur et David pour un petit déjeuner unique dans un décor unique! Quelques oiseaux jaunes peu farouches tournent autour de nous.

Petite séance photos dans ce décor unique avant de reprendre la piste en direction des alvéoles blanches à perte de vue du salar…Nous resterons plus d’une heure-et-demie à jouer « aux perspectives » comme des enfants. Nous sous sommes bien amusés malgré les difficultés liées à la profondeur de champ…

Puis, nous avons visité le premier hôtel de sel du Salar d’Uyuni: Playa Blanca. De nombreux drapeaux de tous les pays flottent au vent comme un seul étendard!

Dernière étape de ce tour magnifique: Coclchani et son petit marché artisanal. L’occasion de se poser au chaud pour notre dernier déjeuner avec David. De retour à Uyuni, nous sommes comme tout droit sortis d’un rêve trop brutalement, un peu transis. Nous sous installons dans un café pour nous « reconnecter » après 4 jours sublimes.

Ce soir, un bus nous emportera vers La Paz. En attendant, chocolat chaud, messages pour rassurer nos familles (nous avons survécu au désert 😉 ), séance de visionnage de nos photos entre éclats de rire et émotions.

Ce voyage au cœur du Sud Lipez et du Salar d’Uyuni appartient incontestablement aux grands moments de notre TDM!

Infos Pratiques:

Tour Sud Lipez + Salar d’Uyuni: agence familiale « LOS SALARES » basée à Tupiza. « Todos es possible, Todos es perfecto! »  Voilà notre devise au sujet de leur service! Nous recommandons cette petite agence aux petits soins qui propose des tours de 1 à 4 jours, au départ de Tupiza ou d’Uyuni, avec retour à Tupiza ou Uyuni. Tarifs super corrects et prestations parfaites! Tour de 4 jours et 3 nuits: 6 200 Bls pour nous 6 (120 euros/personne) tout compris, transport en 4X4 Land Cruiser très bien entretenu, hébergements avec draps et couvertures mais sans chauffage ( + 10 Bls pour une douche chaude dans le premier hébergement), tous les repas ( délicieux et même une collation dans la matinée et un goûter vers 17h00), super guide hispanophone, tour inversé (à l’écart des hordes de touristes)! Aucune pression par rapport au temps passé sur chaque site. Véhicule super bien entretenu et nettoyé tous les jours! David est une guide extra et un chauffeur super prudent (qui ne boit pas d’alcool)! PREVOIR UN SAC de COUCHAGE pour affronter le froid mordant! A rajouter dans le prix indiqué les entrées ci-dessous:

Accès aux sources thermales de Chalviri: 6 Bls /personne (0.90 euro).

Entrée du Parc National Eduardo Avaroa (Sud Lipez): 150 Bls/personne

Entrée sur l’île Incahuasi: 30 Bls/personne

Musée « Premier Hôtel de Sel » Playa Blanca: accès libre mais c’est de bon ton d’acheter une bricole à manger, à boire ou un souvenir…

Bus de nuit Uyuni => La Paz: Compagnie « Todo Turismo » 158 Av Cabrera Uyuni. Semi Cama très confortable avec chauffage, couverture, WC, dîner et petit déjeuner. Trajet de 10h00. Départ à 20h00. Nous sommes arrivés à La Paz à 5h30/5h45 au terminal de bus de La Paz. Tarifs: 270 Bls/personne. Autre compagnie Pro: « Omar »: trajet La Paz => Uyuni (testé par Flo et Mag) en Cama super confortable mais sans le dîner et le petit déjeuner: 170 Bls.

Taxi Terminal de bus => centre ville: 30 Bls pour 6 personnes (si si nous sommes tous rentrés dans le taxi avec nos bagages!).

4 réflexions sur “4 jours de folie dans le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni !!!

  1. coucou les amis, merci encore une fois pour cet article très détaillé. c’est vraiment magnifique ce salar. nous y seront dans deux semaines… du coup je pense que je vais prendre votre agence qui a l’air super. vous avez leur e-mail pour les contacter en avance ?
    passez vous bientôt par Titicaca ? nous y serons dans quelques jours. bisous à vous tous

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    • Salut Elodie!
      Le Lac Titicaca c’est validé! J’ai quelques articles de retard et nous sommes à NY maintenant… 😉
      Je compte bien mettre à jour tout ça avant de notre retour… dans 6 jours!!! Déjà!
      Sur Copacabana… ne loupez pas Isla del Sol que nous avons visité en une journée (superbe rando!) mais il est possible de dormir sur place.
      Puis au Pérou, de Puno, nous avons passé deux jours et une nuit sur le Lac (Uros, Amantani et Taquile… fatiguant mais superbe) pour 75 soles tout compris.
      L’agence pour le salar s’appelle Los Salares le resonseble s’appelle Santos Mollo… je recherche ses coordonnées mail et je te les envoies!
      Bises et bonne continuation à vous 3!
      Natte

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      • Yesss! Retour dans quelques jours finalement: nous avons privilégié un itinéraire assez complet en Amérique du sud et retour précoce pour profiter davantage de la famille, des amis, des chats, de la maison et du jardin cet été en évitant ainsi de revenir en septembre.. en même temps que la pluie… ;)) Le grand ouest américain? ce sera pour une prochaine fois! 😉
        NY est une très belle ville, bien verte et bien décontractée! Sympa!
        Biz
        Natte

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