Une fois les émotions cariocas passées, nous prenons un vol pour Foz de Iguassu (Brésil). Le trajet en avion nous permet ainsi d’éviter un très très long trajet en bus (plus de 20h). Nous arrivons donc du côté brésilien alors que nous avons prévu de séjourner du côté argentin ; Il fait très chaud et humide ; nous retrouvons le climat tropical humide qui ne nous avait pas manqué… Un taxi nous conduit de l’aéroport de Foz vers le petit bourg de Puerto Iguazu (Argentine).
Le passage de la frontière au poste de Douanes brésilien est une formalité, plus exactement un simple coup de tampon sur les passeports; d’ailleurs, nous ne descendons même pas du taxi. Puis nous empruntons un pont au dessus du Rio Iguassu où la frontière géographique est matérialisée par le changement de couleur des rambardes, vert et jaune du côté du brésil ; bleu et blanc du côté de l’Argentine. Au poste de frontière argentin, le taxi passe près d’une guérite identique à celles qui servent à s’acquitter de l’autoroute en France. Là aussi, un simple coup de tampon… aucune vérification des sacs, ni d’un côté ni de l’autre.
Puis le taxi arrive à Puerto Iguazu et là, c’est l’étonnement général dans la voiture : les rues sont dépourvues de asphalte ; des pierres damées et de la terre battue pour la plupart d’entre elles. La terre rouge enveloppe les arbustes et les voitures d’une poussière fine et volatile et le bourg semble s’être endormi dans ce brouillard couleur brique… Tout est fermé… c’est vrai que nous sommes dimanche…. Les quelques habitants croisés sont vêtus de guenilles et les enfants nus-pieds courent après des sacs en plastique qui s’envolent sur le trottoir démoli…. Ils mendient assis à même le sol. On ne s’habitue pas à la misère et Chloé s’attendrit devant les petits gamins des rues.
Le tourisme lié aux Chutes d’Iguazu, mondialement connues, génère forcément une économie dont les communes et certains habitants profitent… Visiblement ce n’est pas le cas pour tout le monde.
Notre auberge de jeunesse surprend Didier et Chloé qui s’attendaient à un hôtel. Les auberges de jeunesse, ce n’est pas vraiment leur truc… Passée cette petite déception, nous sommes néanmoins bien installés au fond du patio, bien à l’écart de la rue. L’ambiance très jeune et très routarde n’est pas pour me déplaire et l’accueil est vraiment sympathique. Arthur adopte d’ailleurs bien vite l’unique hamac du patio!
Dans ce vivier de voyageurs, nous rencontrons rapidement un couple de français, Camille et Manu, originaires du Sud-Ouest, de Pau et de Carcassonne. Eux terminent bientôt leur trip de six mois en Amérique du Sud et nous échangeons nos impressions de vadrouilleurs.
Nous restons quatre nuits à Puerto qui nous servira de base arrière pour visiter les chutes des deux côtés : brésilien puis argentin.
Le lendemain de notre arrivée, la météo annoncée est moins bonne que la prévision pour les deux jours suivants. Nous choisissons donc de prendre notre temps, de faire quelques courses et d’avancer un peu les cours de Chloé. A Puerto même, il n’y a pas grand chose à voir ou à faire et nous consacrons l’après-midi à une petite balade avec Camille et Manu, qui nous mène au bout de la ville, face à la triple frontière Argentine-Brésil-Paraguay : « Hito Tres Fronteras ». L’endroit n’a rien d’extraordinaire mais ça occupe toujours une heure… Chacun des trois pays est séparé des deux autres par deux Rios qui se rejoignent ici : les Rios Iguaçu et Parana. Nous cherchons les deux bornes des pays frontaliers avec les enfants. D’un seul coup d’œil, on voit les trois pays et leur borne respective, aux couleurs de chacun des drapeaux. Sur le retour, Arthur monopolise un peu Camille avec ses aventures du Tour du Monde…
De retour à l’auberge, Chloé souhaite visiter le jardin « Picaflores » qui se situe juste à côté de notre hébergement ; alors c’est parti ! Il s’agit de l’initiative d’une passionnée qui accueille dans son petit jardin des hôtes un peu particuliers puisqu’il s’agit de colibris ! Plus d’un centaine virevoltent, vont et viennent pour s’alimenter dans les mangeoires suspendues sous les arbres qui regorgent de nectar dont ils raffolent !
Pour entrer, il suffit de claquer des mains devant le portillon et la propriétaire vient nous ouvrir. En silence nous la suivons jusque dans son jardinet et nous sommes d’emblée sidérés par le spectacle !
Des colibris, de minuscules oiseaux multicolores, s’agitent rapidement autour des mangeoires. Leurs ailes battent si vite qu’elles semblent transparentes et comme ils ne restent jamais bien longtemps en place, il est très difficile de les photographier ! Au moment du clic, l’oiseau n’est déjà plus là ! En vol statique ils sont surprenants, nous avons l’impression d’être dans le dessin animé Epic !
Assis sur les bancs du jardin, nous restons là plus d’une heure, à les observer. Parfois l’un passe près de notre tête et le bruissement léger de leurs ailes est un enchantement pour les oreilles ! Des passionnés d’ornithologie sont là eux aussi avec un livre à la main, qui contient toutes les caractéristiques de chaque espèce de colibri, parce qu’il y en a beaucoup… El negro, el colonel…
La maîtresse des lieux apporte des précisions, repère et nous montre les oiseaux les plus rares comme le colonel par exemple. Une photographe arrive à son tour avec un objectif digne des meilleurs paparazzis ! Et voilà, les colibris sont dans la boîte ! Nous quittons les lieux à la tombée du jour, lorsque les moustiques viennent nous chatouiller les mollets… Cet endroit enchanteur n’est pas dans le routard et il mérite pourtant bien de s’y arrêter une heure, c’est magique !
Ça y est, il est temps de partir à l’assaut des fameuses « Cataratas » tant attendues ! La journée est consacrée aux Chutes d’Iguassu Brésiliennes puis au Parc des Oiseaux.
Les gérants de l’auberge se sont occupés de nous appeler un taxi ; celui-ci passe nous prendre vers 9h30. Cette solution est pratique et économique à partir de trois personnes. La passage de la Douane se fait aussi facilement que lors de notre arrivée du Brésil en Argentine. Un coup de tampon et puis voilà ! Notre chauffeur nous dépose à l’entrée du Parc National et le rendez-vous est pris pour un retour à 15h00.
A l’entrée, on nous remet un plan et la visite débute en bus. Celui-ci nous emmène vers les premiers belvédères, quelques kilomètres plus loin. De là, un sentier assez court de moins d’ 1,5km nous conduit progressivement vers les chutes. Les miradors vont crescendo ! Plus on avance sur le sentier plus la vision sur les chutes depuis chacun des miradors est saisissante !
Le débit des chutes est exceptionnel puisqu’il peut atteindre 6500m3 par seconde en période de crues ! En réalité il n’y a pas une seule et énorme chute mais une multitude de chutes qui s’alignent en arc-de-cercle, tel un cirque aquatique ! Elles sont 270 au maximum et ça envoie du bois ! La vision globale du côté brésilien est stupéfiante. Plus on se rapproche de ces monstres de puissance plus le chant des oiseaux est couvert et moins on s’entend parler ! Quelques coatis adorables se promènent sur le sentier, en quête d’un peu de nourriture abandonnée au passage par les touristes. Il est formellement interdit de les nourrir et les caresser peut se révéler dangereux, comme le rappellent les panneaux dans le parc… photos de morsures à l’appui !
Presque au bout du chemin, une longue passerelle qui s’avance au dessus de l’eau, jusqu’au niveau de la chute la plus haute et la plus puissance : l’Union, 82 mètres. Là, nous sommes dans l’antre de la Garganta del Diablo, sous la bruine, face à l’arc-en-ciel géant généré par ce débâcle liquidien. On ne s’entend plus tant le bouillonnement vrombissant est important. Certains portent des capes de pluie… nous avons choisi de nous laisser brumiser devant ce spectacle exceptionnel (en protégeant toutefois l’appareil photo…).
Et c’est déjà terminé. Nous sommes maintenant au pied de l’ascenseur panoramique qui nous élève au dessus des chutes afin de profiter pleinement du site jusqu’au bout. Il est temps de reprendre le bus pour gagner l’entrée du parc national : c’était court mais dense !
Nous sommes arrivés vers 10h00 et il est 13h00 lorsque nous quittons le Parc. Il faut dire que nous avons vraiment pris notre temps. En se pressant un peu, 1h30 ou 2h00 suffisent.
En face le Parc National des chutes brésiliennes se trouve le « Parque das Aves », le parc des oiseaux. Après un pique-nique sur le pouce nous pénétrons dans ce sanctuaire au cœur de la forêt tropicale qui accueillent dans ses volières plus de 1000 oiseaux de 130 espèces différentes, dont certaines très rares (cassowary australien…).
Bien entendu, ils ne sont pas en liberté mais outre les volières classiques nous pouvons entrer dans d’immenses volières et approcher d’assez près certaines espèces comme les toucans ou les aras multicolores. Les enfants sont émerveillés par les curieux toucans, dont il existe ici plusieurs sous-espèces (toco, azul, à bec vert…). Lors de la rencontre avec les aras, le vacarme assourdissant nous a vraiment étonné. On en a plein les yeux !
L’aménagement des 5 hectares est très bien conçu et pour passer dune volière à l’autre, nous circulons dans la forêt tropicale, sur un petit sentier sympathique où nous avons vu des colibris en parfaite liberté. Bien que le cadre ne soit pas naturel, la visite nous a enchanté et nous étions protégés du soleil sous les grands arbres… Faire cette balade l’après-midi est une bonne option !
La journée fut très bien remplie et nous sommes heureux de partager la soirée avec Camille, Manu et Laëtitia,une autre française rencontrée à l’auberge. Détail amusant : elle connaît aussi les CDCL qu’elle a rencontré quelques semaines plus tôt à Puerto Varas, « chez Nico » (hostal margouillas). Décidément, le monde des voyageurs n’est pas si grand…
Voilà notre dernière journée aux Chutes d’Iguazù : comme la veille le chauffeur de taxi vient nous chercher à l’auberge pour nous déposer cette fois-ci à l’entrée du Parc National argentin. Nous partons par contre plus tôt, à 8h30.
Arrivés à 9h00 à l’entrée du Parc, il n’y a pas encore grand monde et nous suivons les conseils du Guide du Routard :
Tout d’abord, nous évitons d’attendre le petit train à la station centrale pour rejoindre directement le phare à pied par le sentier vert (sendero verde), plaisante balade ombragée de dix bonnes minutes.
Puis arrivés à la station de train des chutes (estacion cataratas), nous poursuivons toujours à pied en direction du circuit inférieur (paseo inferior), plus calme le matin et bondé dès le début d’après-midi.
C’est par ici que nous croisons de nombreux coatis, adorables petits curieux et gourmands ! Ils ne sont pas farouches du tout et comme ils ont vraiment l’air mignons, je rappelle aux enfants qu’ils peuvent être dangereux (morsures, blessures, grandes dents… blabla blabla…) car on a du mal à y croire en les voyant ! Le circuit inférieur est en fait une rando magnifique, qui alterne sentiers, passerelles et escaliers ; Nous passons au dessus des rives du Rio Iguazù inférieur (en aval) puis nous remontons de miradors en miradors avant d’arriver au belvédère Bossetti, qui nous avance à quelques mètres seulement des chutes : génial ! Les arcs-en ciel nous coupent le souffle et les photos ne parviennent pas à restituer la magie des lieux ! Nous sommes donc bien rafraîchis, voire un peu humides, lorsque nous rebroussons chemin pour la suite de l’aventure !
A quelques centaines de mètres à peine de belvédère Bossetti, sur la droite, nous découvrons un escalier étroit et qui passe facilement inaperçu : il mène en contrebas, après dix minutes de marche sur des rochers, à l’embarcadère du bac qui conduit à l’île San Martin. Nous sommes ravis d’avoir repéré cet endroit pas si bien indiqué que cela… On peut facilement passer à côté sans le voir et pourtant il s’agit d’un temps fort de la visite du site ! C’est gratuit et la navette part toutes les 5 ou 10 minutes, jusqu ‘à 15h15.
Vêtus de gilets de sauvetage, le bac nous fait naviguer quelques minutes sur le Rio Iguazù pour nous débarquer sur cette petite île située juste devant les chutes. Le matin c’est l’idéal… nous étions absolument les seuls sur San Martin. Néanmoins cette « Crusoé Attitude » se mérite puisque nous avons dû gravir 172 marches assez raides pour aboutir face aux chutes Deux et Trois Mousquetaires ! Là encore les arcs-en-ciel sont au rendez-vous, ce qui rend le spectacle mirifique, presque irréel. Chloé a quand-même un peu râlé… ça doit être de famille… et comme elle souffrirait selon elle de « Cardiaquerie Aiguë »… tous ces efforts sportifs n’arrangeraient pas sa santé déjà fragile… Chloé ou Arthur ? C’est difficile de dire qui est le plus drôle des deux ! Sur le retour, lors de la descente des nombreuses marches, nous avons eu la chance de voir un énorme varan de plus de 80cm ! En attendant le bac, nous ramassons de l’ambre sur la plage…
De retour sur la terre ferme, nous remontons le circuit inférieur pour atteindre maintenant le circuit supérieur où, l’heure avançant, nous ne sommes malheureusement plus les seuls… De point de vue en point de vue nous nous rapprochons inéluctablement de la Garganta Del Diablo et de son fracassant vacarme. Des centaines de papillons virevoltent autour de nous et finalement, ce sont eux les stars du jour pour Arthur et Chloé !
De retour à la station des chutes, nous patientons à l’ombre jusqu’à ce que le petit train nous conduise à la Station Garganta del Diablo, en dix minutes de voyage à travers la forêt, les nuées de papillons multicolores (même des Ulysse!) et nous avons la chance d’observer quelques petits singes sautant d’arbres en arbres.
Une très longue passerelle au dessus de l’eau qui s’étire sur plus d’un kilomètre mène à l’ultime belvédère, juste au dessus du bouillonnement dantesque qui nous rafraîchit franchement ! En chemin, des milliers de papillons se posent sur nous, sur nos têtes, nos bras, nos sacs et même sur le nez de Chloé ! De nombreuses espèces différentes sont présentes sur cette passerelle poétique… nous en avons même trouvé un qui arrivait tout juste des Vosges !!!
Finalement, nous aurons parcouru environ huit kilomètres dans des décors de rêve sans même nous en apercevoir ! Arthur notre vaillant randonneur 😉 n’aura pas moufté ce jour-là et nous revenons tous absolument émerveillés par ce site naturel hors du commun !
Le chauffeur nous récupère à l’heure convenue, 15h30, ce qui nous aura laissé le temps de parcourir tranquillement le sentier vert, les deux circuits (inférieur et supérieur), l’île San Martin et la passerelle de la Garganta del Diablo.
Sur la route du retour à l’auberge, nous prenons la pause à la demande du chauffeur de taxi, afin d’alimenter la page FB de l’auberge Noelia… hôtel de luxe si l’on en croit Arthur, qui, comme d’habitude, a sympathisé avec l’ensemble du personnel… jouant aux échecs, au baby-foot ou encore aux dames avec les gérants pendant les « creux » !
Nous aurons passé un excellent séjour à Puerto Iguazù malgré la première impression tristounette de cette petite ville. D’ailleurs, l’aspect général de Puerto était très différent lors de notre départ que lors de notre arrivée… en effet, en trois jours, la majorité des rues passantes ont été goudronnée, ce qui a rendu la ville propre d’un seul coup !
Une chose est certaine, les Chutes d’Iguazù font partie des incontournables lorsqu’on visite l’Argentine ou le Brésil !
En deux jours plein, il est tout à fait possible de visiter les chutes des deux côtés et le parc des oiseaux. En trois jours plein, on a vraiment le temps de parcourir les deux parcs nationaux, le parc aux oiseaux, le jardin Picaflores et la balade de la triple frontière.
Infos Pratiques :
ATTENTION : ne pas se fier aux tarifs annoncés dans les guides comme Le Routard ou le Lonely Planet, même s’il s’agit des éditions très récentes : en Argentine, les prix augmentent tout le temps et que ce soit pour les hébergements et les entrées des sites touristiques, les tarifs sont parfois multipliés par deux (voire par trois!!!) !!!
Monnaie : en gros : 10 pesos argentins = 1 euro
Hébergement à Puerto Iguazu (côté chutes argentines) : Residencial Noelia : en réalité une auberge de jeunesse, repère de routards, comme son nom ne l’indique pas. Bon rapport qualité/prix : 380 pesos argentins pour nous quatre (38 euros), chambre familiale pour 5 personnes avec salle d’eau privée (petite et vieillotte). petit déjeuner inclus. Endroit calme, dans une cour agréable, avec piscine,baby-foot et parilla. Connexion internet. Les moins : chambre sombre et literie pas terrible (mais après les journées de rando on dort bien n’importe où!), cuisine commune très basique. Les plus : le personnel très serviable, les communs nettoyés tous les matins, les supers rencontres et le prix !
Supermarché « Ruta 17 » : fermé le dimanche. Sur l’avenue Victoria.
Distributeurs de billets : 3 dans le centre-ville mais celui de l’avenue Misiones accepte les mastercards et il n’y a pas la queue.
Bonne cantine/épicerie pas trop chère : pratique lorsque, comme nous, on arrive un dimanche: Panaderia El Arbol Real : face au terminal de bus : 14 rue Garani, à l’angle de Cordoba. Empanadas, pizzas, épicerie à la coupe : fromage, salami… ex : 4 empanadas et une grande pizza pour nous quatre : 102 pesos.
Taxi Aéroport de Foz de Iguassu (Brésil) => Puerto de Iguazu (Argentine) : 90 Réals/4 personnes (30 euros).
Les Trois Frontières : Accès gratuit ; allez jusqu’au bout de l’avenue tres fronteras.
Le jardin « Picaflores » :jardin des colibris : à l’angle des rues Belgrano et Luis Beltran. Théoriquement 40 pesos argentins/personne mais nous avons payé 100 pesos pour nous quatre !
Pour les chutes, un conseil : commencer par le côté brésilien, qui donne une bonne vision d’ensemble et qui est plus rapide que le côté argentin, où il faut prévoir la journée et qui est merveilleux et spectaculaire. Dans ce sens, les émotions sont crescendos !
Taxi Puerto de Iguazu => Chutes côté Brésil : 320 pesos argentins pour nous quatre A/R à l’heure que l’on souhaite (32 euros). Le taxi vient nous chercher à l’auberge. Le passage à la frontière est rapide. Alors qu’en bus, nous aurions payé le même prix : 80 pesos/personne.
Parc National des Chutes Brésiliennes : « Parque Nacional do Iguaçu » entrée à 52 Réals /adulte, tarif enfant de 6 à 11 ans ?, gratuit pour les moins de 6 ans. Chloé a payé le prix adulte mais Arthur a miraculeusement rajeuni… au total : 156 Réals pour nous quatre. Soit 52 euros.
Parc des Oiseaux côté brésilien : un peu cher mais visite sympa avec les enfants, surtout l’après-midi, à l’ombre dans la forêt tropicale. 135 Réals pou nous quatre (gratuit pour Arthur qui est décidément très jeune cette semaine…) soit 45 euros.
Taxi Puerto de Iguazu => Chutes côté Argentine : 320 pesos argentins pour nous quatre A/R, même conditions que la veille. Le bus par contre coûte plus cher pour se rendre aux chutes argentines qu’au chutes brésiliennes alors qu’elles se situent plus près… cherchez l’erreur… 100 pesos argentins/personne en bus ; soit une économie de 80 pesos en prenant un taxi.
Parc National des Chutes Argentines : « Cataratas del Iguazù » : entrée 585 pesos argentins pour nous quatre, soit 58,50 euros. 260 pesos/adulte ; 65 pesos pour les enfants de 6 à 12 ans. Gratuit pour les moins de 6 ans. Chloé et Arthur ont tellement rajeuni ces jours-ci… je me demande si les Chutes d’Iguazu se seraient pas une fontaine de Jouvence géante…;) . Possibilité de revenir le lendemain pour approfondir la visite à demi-tarif à condition de se faire tamponner le billet du jour avant la sortie du parc le premier jour. Navette pour l’île San Martin gratuite : à ne pas louper !
Taxi Puerto Iguazu => Aéroport côté Argentin : 320 pesos… 20 minutes de trajet. Un peu cher sans doute ; mais au moins nous n’avons pas eu à trimballer nos sacs jusqu’au Terminal de bus. Sinon, en bus : 70 pesos/personne et 45 minutes de trajet.