Après la boucle sud de Salta… direction le nord: Purmamarca, une étape géniale sur la Quebrada de Humahuaca!

IMG_6234De retour à Salta, le temps d’une nuit et le temps de nous remettre de toutes nos émotions sur la boucle sud, nous posons de nouveau nos sacs dans la posada Casa de Borgogna où nous sommes vraiment bien installés !

Nous restituons notre voiture de compétition à l’agence de location avant de nous rendre au terminal de bus afin d’attraper celui qui nous emmène à Jujuy en 2h15. Jujuy est une immense ville assez laide et sans intérêt. Mais ce n’est pas notre destination finale… puisque nous souhaitons nous rendre à Purmamarca, première étape de la Quebrada de Humahuaca, au nord de Salta. Malheureusement, il n’y a aucun bus direct… en tout cas pas en cette saison.

C’est passablement inquiets à l’idée de ne pas avoir de correspondance pour Purmamarca que nous descendons donc du bus à Jujuy. La chance est vraiment avec nous puisque le dernier bus de la journée pour notre destination part dans 20 minutes ! Yes !

Nous rencontrons d’ailleurs lors de ce trajet un couple de français, Renaud et Emmanuelle, qui sont sur les routes d’Amérique du sud pour trois mois.

Encore 1h15 de bus avec la compagnie Evelia et nous arrivons dans le charmant village de Purmamarca, qui compte 700 habitants seulement. La première impression est très positive : le village est typique, avec ses basses maisons en pisé et la vue sur la montagne tout autour. Nous ne sommes pas encore aux confins de l’Argentine ou en Bolivie et pourtant les visages ont déjà changé, les traits sont plus marqués, les peaux plus mates et les teints plus burinés. Je regarde contemplative ces très beaux visages indiens.

A Purmamarca, il y a plusieurs randonnées à faire et c’est aussi le point de départ pour San Pedro de Atacama au Chili, qu’on peut rallier de là en cinq heures seulement, alors qu’il ne faut pas moins de onze heures de route depuis Salta.

Mais ce n’est pas tout, Purmamarca a beaucoup d’autres atouts, d’abord son artisanat très coloré et ses tissus chaleureux, son ambiance « au bout du monde », ses gens charmants et Salinas Grandes à une heure de route, le plus grand désert de sel d’Argentine.

Nous découvrons notre hostal charmant mais quand même assez cher… les hébergements ici ne sont pas bon marché, et les prix s’envolent comme partout ailleurs dans le pays …

La vie s’articule autour de la place centrale ombragée où les habitants vendent leurs articles sur de petits stands alignés. La musique fuse dans les rues puisque trois routards se sont installés là, saxophone, guitare et percussions pour un bœuf improvisé.

Dès le lendemain, et après avoir acheté vite-fait des lunettes de soleil pour nous quatre, nous optons pour un tour jusqu’à Salinas Grandes en mini-van. Et nous ne sommes pas déçus ! La route à elle-seule vaut le déplacement et notre chauffeur s’arrête à bien des points de vue pour que nous puissions en profiter pleinement !

Nous franchissons un col à plus de 4 100 mètres d’altitude sans encontre. Pas de saroche, pas de mastication de feuilles de coca ! Peut-être plus tard… Arthur lance une bataille de boule de neige, dont il reste quelques traces sur les bas-côtés. Il fait par contre très froid !

En chemin, nombreux troupeaux d’ânes, de moutons, de lamas, de vigognes…

L’arrivée sur les salines est irréelle : ce lac blanc sorti de nulle part ressemble finalement à une immense étendue neigeuse. Puis les monts de sel se dessinent dans un alignement parfait. Des bassins d’eau turquoise s’alignent eux-aussi…

Nous avons théoriquement une heure pour en profiter… Nous y resterons finalement 1h30 et la profondeur du champ disponible est une invitation pour notre imagination qui suit son libre cours…

Voilà un échantillon du résultat de cette pause très récréative :

Au retour, Arthur dort comme un bébé… c’est que ça fatigue le désert de sel! Nous revenons vers 14h30 à Purmamarca et après un bon café au chaud à l’hostal, c’est reparti pour l’aventure!

Nous décidons d’effectuer la randonnée la plus accessible au départ du village, au niveau des escaliers au bout de la rue Florida. La promenade s’appelle « los colorados ». C’est l’occasion pour nous de retrouver Laëtitia rencontrée à Iguazu et de faire la connaissance d’un autre couple de jeunes français : Charly et Marion qui réalise un tour du monde dans le sens inverse du notre.

Cette balade sur les hauteurs du village, autour des collines surnommées « la palette du peintre » est un véritable enchantement : grotte, cactus, couleurs surprenantes et vue plongeante sur le village. En prenant bien son temps il faut moins d’une heure pour ce joli circuit.

Une autre randonnée prisée débute à l’opposé du village et grimpe sévèrement sur les crêtes jusqu’au mirador. Celle-ci m’a été déconseillée par le personnel de l’office du tourisme car elle était trop dangereuse pour Arthur.

Cette entrée en matière dans la Quebrada de Humahuaca est un ravissement pour toute la famille ! Et nous ne regrettons pas cette étape qui nous aura permis de vraiment profiter des environs du village ! Après deux jours à Purmamarca, nous prenons le bus pour Tilacara, situé à seulement 25 minutes de route et qui nous promet encore de belles découvertes…

Infos Pratiques :

Bus Salta => Purmamarca : Salta=>Jujuy (96 pesos pour nous quatre) puis correspondance Jujuy=>Purmamarca (168 pesos pour nous quatre).

Hébergement à Purmamarca : Killari Hotel, chambres agréables et personnel très sympa, très bon standing mais c’est quand même assez cher surtout avec la taxe ITA ajouté sur la note à la fin (+ 21%)… malheureusement c’est un bon tout ou rien dans ce petit village. Hors budget TDMondistes.

Tour Salinas Grandes: 120 pesos/personne, gratuit pour Arthur! Soit 360 pesos pour nous quatre (36 euros). Départ à 10h30/11h00 à une rue de la place… chercher le mini-van blanc… près des taxis et remis. Durée du tour: environ 4h00. Génial!

Bus Purmamarca => Tilcara : 42 pesos pour nous quatre. Compagnie Evelia, très confortable.

Les Blue Mountains, Sydney et notre pied-à-terre chez Liz et Damon: le »Cockatoo Corner »

IMG_5817Notre road trip en Australie se termine en beauté, lovés dans un joli chalet au milieu du jardin de Liz et Damon, nos supers hôtes! C’est donc à Winmalee que nous passons notre dernière étape pour cinq nuits. De là, nous sommes dans les Blue Mountains, à 30 minutes des célèbres Three Sisters, et à une heure de Sydney en voiture (ou 1h15 en train). Liz et Damon nous accueillent admirablement dans un environnement calme et naturel, au milieu des arbres et des oiseaux. Ici, c’est notre petit paradis pour 5 jours: C’est joli et très bien décoré, tout est fait pour que nous nous sentions comme à la maison; les enfants jouent dans le jardin avec les chiens de la famille Tobby et Lany pendant que nous buvons notre café sur la terrasse, devant les arbres à perte de vue; Liz et Damon nous conseillent fantastiquement sur les sites à visiter et nous donnent quelques tuyaux pour éviter de payer certains parkings… Ils font preuve de mille petites attentions adorables… merci pour le gâteau au chocolat-coco et les petites tartelettes choco-caramel: un vrai régal! Chloé et Arthur vont promener les chiens dans le village avec Liz qui en profite pour faire la tournée des copines… les enfants sont ravis!

Nous étions tellement bien installés que parfois, nous en avons même profité pour ne rien faire du tout… ou plutôt, pour nous reposer et ça fait vraiment du bien! Chloé a écrit et bouquiné; Arthur a appris à jouer au Cluedo et nous avons imaginé un code visuel pour qu’il puisse remplir sa grille d’enquête tout seul! Nous avons fait la cuisine tous ensemble, presque comme à la maison! Chez nous, les moineaux, merles et rouge-gorges viennent picorer sous la tonnelle et le pommier japonais devant la fenêtre de la salle à manger; ici, ce sont les cockatoos, les kookaburras ou les rainbow lorikeets… qui viennent picorer quelques graines choisies sur la rambarde de la terrasse de notre chalet! Cependant, les attraits de cette région sont nombreux et lorsque nous avons quitté notre paradis pour « goûter » aux Blue Mountains, nous n’avons pas été déçus! Tout d’abord, il faut savoir que le Blue Mountains National Park est immense et que si l’on souhaite le découvrir vraiment, il faut du temps! Son nom lui vient des forêts d’eucalyptus qui s’étendent à perte de vue et qui génèrent une atmosphère parfumée et bleutée, due aux micro-gouttelettes d’huile d’eucalyptus qui s’évaporent des arbres, sous l’effet de la chaleur. C’est magnifique! Et ce n’est pas tout! Du haut des falaises, notre regard s’effondre au pied des canyons, jusque dans la rainforest, 400 mètres plus bas. Les parois rocheuses rouge-orangées offrent un panorama superbe en fin d’après-midi. Droit devant, l’horizon à l’infini, que rien ne vient entraver. Deux jolies randonnées à Wentworth Falls nous mettent dans le bain: les enfants marchent bien, descendent les marches étroites creusées dans la falaise; on peut se rafraîchir le corps et les idées dans une piscine naturelle entre deux cascades, c’est bien fichu la nature! A partir du parking, il existe en réalité plusieurs randonnées de 20 minutes à 5 ou 6 heures. Parmi-elles, nous en avons choisi deux réalisables avec Arthur et néanmoins intéressantes. Le site est très bien balisé et les points de vue parfaitement sécurisés. La remontée jusqu’en haut de la falaise est un peu raide pour les mollets mais c’est tellement beau que ça vaut le coup d’œil! Ce site n’est pas très touristique et nous n’y avons pas croisé grand-monde. Pour le reste, les photos parlent d’elles-mêmes!

Le lendemain, nous nous sommes rendus à Katoomba, LA ville qui se trouve au cœur des Blue Mountains. Attention, ici, les prix grimpent presque aussi haut que la falaise! Il y a plus de monde aussi… pour admirer les stars des lieux: The Three Sisters! Il s’agit de trois pitons rocheux presque jumeaux, un peu comme Les Trois Rondavels au Blyde River Canyon en Afrique du Sud…

Le parking y est payant et cher! Petite astuce de Liz et Damon? Nous nous sommes garés sur le parking de la chocolaterie, en haut de la rue qui mène au site, il est gratuit et donne l’occasion d’un petit réconfort en fin de journée… 🍫 Le long de la rue principale, les bus s’alignent pour y vomir leurs gerbes de touristes le temps d’un cliché photographique… et puis s’en vont! Le point de vue est spectaculaire, et encore davantage après 17h00, lorsque le site se vide, lorsque la lumière décroît et que les reliefs alors s’exacerbent; les couleurs chaudes nous enveloppent, les effluves d’eucalyptus deviennent plus perceptibles encore et là, devant l’horizon qui s’étend, qui s’étire, la magie opère… De ce point de départ, nous sommes partis randonner le long des falaises, en direction de l’ouest, vers l’attraction secondaire: le téléphérique 3 en 1 qui promène les touristes en « skyway » (téléphérique) devant les falaises, avant de les descendre en « cable-train » dans la rainforest… Les enfants en avaient l’eau à la bouche… mais devant les tarifs pratiqués, Didier et moi en avions plutôt la gorge sèche: 88 dollars pour la famille. Nous hésitons un tout petit peu en analysant conjointement le parcours ainsi proposé et la carte des randos balisées sur ce site: en réalité, les voies pédestres offrent les mêmes panoramas que l’attraction, la petite montée d’adrénaline en moins et la satisfaction d’avoir bien marché en plus!

Sans aucun regret! Les enfants ont passé une excellente après-midi, tout comme nous! Le côté « aventure » pour Arthur, qui était ravi de grimper, escalader les côtés d’une cascade, franchir une rivière à pied, s’enfoncer dans la rainforest… qui s’assombrit, qui s’assombrit… parmi les lianes, dans une moiteur « chorophylandreuse » … Quant-à Chloé, elle est en mode « c’est le métier qui rentre même pour les princesses! » avec ses tongs aux pieds malgré les recommandations de ses parents l’orientant plutôt vers sa paire de baskets… pour partir en rando c’est quand-même plus approprié… Ah, les ados! Elle n’en a pas pour autant perdu son joli sourire et a relevé le défi avec brio! Une petite tentative d’échange de souliers avec sa maman tout de même… vouée à l’échec! Ça fait cinq mois qu’elle me rabâche qu’elles sont moches mes sandales de rando « Keen » …  alors je n’allais quand-même pas lui « imposer » de s’afficher avec mes pompes en public… et puis, elle avait la classe ma Chloé, avec sa robe thaïlandaise et ses tongs! 😉 👣

Dans la bonne humeur, notre petite troupe a donc parcouru les nombreux sentiers et escaliers des lieux! C’est marrant, mais le nombre de personnes par ici est infime en comparaison de la cohue sur l’esplanade des trois sœurs: tant mieux, nous sommes plutôt tranquilles. Arthur nous répète chaque jour qu’il va « vivre longtemps, peut-être jusqu’à 250 ans, puisque marcher c’est bon pour son cœur et qu’il marche sans râler (ou presque…) et qu’il montera tous les jours en haut du Machu Pichu quand il sera grand, puisqu’il habitera juste en bas……… » 250 ans, c’est peut-être un peu prétentieux… oui mais, « dis maman, est-ce qu’il y a des gens qui ont déjà réussi à ne jamais mourir de toute leur vie? » puis… « Quoi qu’il en soit, moi j’y arriverai! » On ne s’ennuie pas sur les chemins des Blue Mountains! Une question poussant l’autre, une tong devant l’autre, nous marchons plusieurs heures durant et ce fut une véritable très belle journée. Nous avions prévu de passer une de nos dernières journées à Sydney, afin de faire plaisir à Chloé qui souhaitait absolument visiter cette ville, voir l’Opéra, les quais, le vieux pont… Pour bénéficier des Family Funday Pass, qui donne accès aux transports en commun pour la modique somme de 2,50 dollars, il faut y aller le dimanche. Nous y sommes allés vendredi et nous avons payé 60 dollars pour un Family Pass nous donnant accès à tous les moyens de transports dont dispose cette ville: Train, métro, bus, ferry….. et de manière illimitée. Comme nous nous y sommes aussi rendus en train de Springwood, nous avons vraiment rentabilisé notre pass! La circulation à Sydney est dense et c’est du sur-place aux heures de pointe; le prix des parkings est scandaleux et ces deux raisons ont motivé notre choix de nous y rendre par la voie de chemin de fer, comme dans le poème de Prévert. Les transports en commun sont très agréables, calmes et propres. Dans chaque train le premier et le dernier wagon sont des « zones sans bruit ». Il y a de la moquette par terre et les fauteuils sont modulables… c’est à dire qu’on peut transformer un ensemble de banquettes deux places/ deux places,  les unes derrière les autres, en un ensemble de quatre places face-à-face, rien qu’en actionnant les dossiers: très astucieux ces australiens!

Après à peine plus d’une heure de train, nous arrivons à Central Station. De là, tout est facile et nous rejoignons Circular Quay, l’embarcadère des ferrys, que nous avons choisi comme point de départ de notre journée citadine. Accueillis par un concert de didgeridoos donnés par un aborigène d’adoption dont le corps est peint, nous poursuivons vers The Rocks, où une expo en plein air attire notre attention.

De là: jolie vue sur l’Opéra, cette oeuvre architecturale impressionnante non pas par sa taille mais par sa structure, sa dynamique, ses perspectives, ses formes réelles ou imaginaires et par le revêtement de son « toit-coquillavoilapace » couvert de plus d’un million de tuiles en céramique blanches autonettoyantes. Aujourd’hui, l’Opéra de Sydney est un des symboles de l’Australie, au même titre que les kangourous, et pourtant, l’architecte qui l’a imaginé, Jorn Utzon, fut décrié, à tel point qu’il fut même contraint de démissionner du projet… En 1954, lorsque la décision de construire l’Opéra est prise et que le lieu de son futur emplacement est déterminé, un concours d’architecture est lancé. Il reçoit plus de 200 propositions et c’est celui du danois Jorn Utzon qui est retenu en 1955. Dès 1957, l’architecte est à pied d’oeuvre pour superviser, in situ, la préparation des travaux et le démarrage de ceux-ci en 1958. Les travaux doivent théoriquement durer 7 ou 8 ans et l coût du projet s’élève initialement à 7 millions de dollars. Mais, les difficultés rencontrées dans la pratique augmentent la note encore et encore… Les opinions divergent, les habitants remettent en cause la construction de ce bâtiment coûteux…. le scandale autour du projet s’étoffe à mesure que la tirelire se vide et que le temps passe. L’inventeur de l’Opéra est gentiment remercié, des architectes locaux terminent le travail tant bien que mal pendant de nombreuses années et l’édifice, achevé en 1973, coûtera finalement 102 millions de dollars! Le 20 octobre 1973, la Reine Elisabeth II inaugure l’oeuvre sous les feux d’artifices et la Neuvième de Beethoven enterre ainsi les débats autour de sa construction… Tout cela est bien loin et il ne reste aujourd’hui que cette oeuvre qui invite au voyage, musical comme imaginaire.

Toujours autour de Circular Quay, le vieux pont métallique emblématique de cette ville également fait figure d’ancêtre à côte de l’Opéra. Derrière lui, se trouve, sur les hauteurs, l’observatoire que nous avons visité et qui dispose d’une jolie vue sur le nord-est de la ville (entrée libre). Nous en profitons pour discuter un moment du système solaire, du trio Soleil-Terre-Lune, des constellations… Ce fut aussi l’occasion de revoir quelques notions d’optique du programme de 4ème de Chloé.

Un rapide passage au Musée d’Art Contemporain (libre accès aux niveaux 1 et 2), qui ne nous a pas emballé plus que ça… c’est affaire de goût…

Nous avons ensuite pris le ferry en direction de Manly uniquement pour visiter la baie, dans un sens puis dans l’autre… Si on a deux ou trois jours devant soi, on y pose sans doute sa serviette sur la plage… mais nous sommes venus pour voir Sydney avant tout. Puis, nous nous sommes promenés dans le jardin botanique qui borde la mer en savourant une glace. C’est tranquille et reposant. Le conservatoire de musique et ses airs de château moyenâgeux, le Royal Government House et sa Royale British Allure, une mini-sieste sur la pelouse et hop, en route pour Darling Harbour, que nous rejoignons en ferry. Ce quartier piéton est sympa, des restos, des bars et des cafés bordent la marina et nous emmènent jusqu’au chinese garden… ça tombe bien, c’est le nouvel an chinois! Des chars lumineux et colorés sont disposés sur l’eau, des animations se préparent a en croire le nombre de personnes installées sur les pelouses, aspirant des nouilles épicées en attendant que la soirée débute… ça nous rappelle notre passage en Asie bien sûr!

Tranquillement, nous marchons en direction de la gare pour attraper un train afin d’aller nous lover dans notre chalet bien loin de l’agitation citadine…  Sydney est une bien jolie ville dont nous n’avons eu qu’un petit aperçu et qui mériterait peut-être une journée supplémentaire afin de partir se balader en front de mer sur Watson’s Bay, piquer une tête à Bondi ou visiter l’Australian Museum… A Sydney, il y en a pour tout le monde! En famille, il est aussi possible de visiter l’aquarium, le musée de madame Tussaud, le zoo Taronga, Luna Park, le musée de la marine et ses bateaux, son sous-marin…. il suffit d’y consacrer un peu d’argent et beaucoup de temps. C’est bien tard et bien épuisés que nous avons regagné nos pénates… où des croquants chocolat-caramel nous attendaient sur la table! Hummm! Merci Liz et Damon! IMG_6257 Notre passage dans les Blue Mountains conclut à merveille notre road trip australien et nos hôtes y sont pour beaucoup! Nous avons passé notre dernière soirée à discuter ensemble autour d’un apéro dînatoire bien agréable « chez nous » pour les remercier. Arthur a versé quelques larmes car il ne voulait pas quitté les petits chiens mais Liz lui offre un koala mascotte identique à celui de la classe qu’elle a en charge à l’école… alors le sourire revient.

Je pense l’avoir déjà écrit, je n’aime faire de bilan à la fin des pays que nous traversons… c’est trop difficile et je ne suis sans doute pas assez concise pour cela. Cependant, nous pouvons dire que nous sommes satisfaits de la manière dont nous avons abordé ce pays, au volant d’une voiture, les nuits passées en motels, mobil-homes, cabines, chalets… qui offrent à la fois un minimum de confort avec les enfants, un coin cuisine, une douche, du Wifi gratuit et suffisamment de place pour quatre TDMondistes et leurs sac-à-dos… en road trip pendant six semaines. Nous sommes heureux de ne pas avoir vécu les uns sur les autres pendant 46 jours dans un campervan. En effet, à 4, avec une ado de surcroît, l’expérience aurait sans doute montré ses limites… D’autre part, le budget a tenu ses promesses car, pour ce voyage dans sa globalité (voiture, hébergements, essence, sorties, alimentation…) au total, nous avons dépensé à peine plus que le montant des devis réalisés pour la location d’un campervan (assurance comprise) pour six semaines. Un conseil pour les futurs voyageurs? La location d’un campervan n’est pas forcément plus économique ni plus pratique, même si c’est fun et mythique… Bon, ça y est, les sacs à dos sont prêts, demain, nous quittons le chalet de très bonne heure pour prendre l’avion qui va nous emmener jusqu’à Mike et Sophie, nos amis qui nous attendent en Nouvelle Calédonie: l’aventure continue!